LES OGRES DE BARBACK
CONTES, VENTS ET MAREESTiré de l'album "Irfan (le héros)"
intro: Cm Cm e|------3------3----------| B|------4------4----------| G|------5------5----------| ( 4 fois ) D|------------------------| A|-----------3------------| E|----3-------------------| couplet: Eb Bb Sait on jamais où les vents nous mènent Cm Gm Moi ils sont venus me mettre un matin G# Eb Bb Hélas sur la route Rennes mauvais destin! C'est la bas que j'ai perdu tous mes biens En trahissant naïvement tous les miens Mais ne vous l'avais je pourtant pas prédit vous mes amis? Cette chanson vous est un peu dédiée Me laissant une chance de me justifier Sur ce temps qui vous fit, d'ailleurs merci, bien des soucis Preuve quand même que rien n'est jamais perdu Qu'y a toujours une place pour le traître vaincu Pour moi l'ami qui jour après jour devint l'inconnu Rappelez vous c'était y'a pas si longtemps Un soir décidé j'ai changé de camp Mettant dans le grenier de l'oubli mon utopie Moi la grande gueule des chemins rebelles Une nuit mes idéaux se sont fait la belle Pour des yeux marrons des cheveux bruns Bref pour une belle Qui avait la couleur des promenades La douce odeur du parfum des grenades Qui justifiait son titre de bombe, de grenade Mais prière ne lui en voulez pas trop Autant vrai qu'elle m'ai retourné le cerveau Je fus moi même juge, condamné, coupable, truand, bourreau Enfin donc un soir j'ai changé de peau J'ai mis une belle écharpe des gants un chapeau Et malheureux j'ai consciemment perdu la mémoire J'ai pris le ticket pour le triste bateau Celui qui vous dérive au fil de l'eau Et vous mène peu à peu dans un bien triste brouillard J'ai pas fait semblant de toucher le fond Bien sûr j'ai pris l'alcool pour compagnon Juste à gauche de la nuit les poches pleines de hasard J'ai joué le rôle du pilier de comptoir L'alcoolique de service des fins de bars Celui qui traîne, ment et mendie deux, trois coups à boire C'était Fredo le rigolo du quartier Le gentilhomme, le brave, le bien aimé Celui qui a toujours le sourire mais qui nous fait pitié Et un soir un homme m'a sauvé la vie C'était pas Jésus, c'était pas Dieu pardi Juste un homme de passage qui avait bien vécu: un sage Il connaissait mon prénom quel hasard! Puis il m'a dit: "je t'échange une histoire Contre ta liberté" assurément j'ai accepté! Et j'ai mis du temps à me rendre compte Que, comme m'a dit ce sage à la fin du conte, Quand t'as touché le fond soit tu crèves soit tu remontes J'ai pris la meilleure solution Abandonnant toutes mes ambitions Celle qui un beau matin au coin d'la gueule vous insulte Celle qui au fil des expériences Du vécu des atouts des vues de sa science Celle qui sans prévenir vous fait devenir adulte Et le pire le comble de cette fin sombre M'en revenant du pays des décombres Tous mes amis avaient également disparus J'ai bien eu du mal à les reconnaître Du au sérieux de leur tristes yeux peut-être Je me suis aperçu qu'ils l'étaient tous devenu. Alors... Eb G Sait-on jamais où les vents nous mènent Cm Bb Moi ils sont venus me prendre un matin Eb G Sait on jamais où les vents nous mènent Cm Bb moi ils se sont bien moques de ma peine ( répéter le dernier couplet jusqu'à la fin ) Retour au menu précèdent