LES OGRES DE BARBACK
VOYAGEURTiré de l'album "Irfan (le héros)"
Un pont Cm / Fm entre chaque couplet
Cm J’ai marché longtemps pieds nus, je n’avais plus besoin de chaussures ! Fm Je prenais le temps voulu, j’y allais lentement mais sûr. Cm Et si les voisins en colère de me voir partir comme un mendiant Fm Eurent un jugement de Tonnerre, sur toi, sur moi, pendant tout ce temps. Cm Eb Maman, je suis revenu, il faut que tu comprennes. Fm Bb G La vie que tu m’avais voulue, cette vie n’était pas la mienne. J’ai laissé mon frère, pardon. J’ai quitté mon père, mille excuses. Le premier vit mais le second est mort de peine et l’on m’accuse. Mais les cerveaux mal pensants, les oreilles mal entendantes, Insultent toujours les passants, critiquent toujours les passantes. Maman, je suis revenu, il faut que tu comprennes. La vie que vous avez eue, cette vie n’était pas la mienne. Je suis repassé une fois, maman t’en rappelles-tu ? Il était déjà mort, tu vois ! Le temps jamais ne se rattrape et tue ! J’ai bien voyagé tout ce temps, mon sac à puce ne m’a jamais quitté. J’étais dehors, j’étais dedans, joyeux, en vie, moitié mort affamé ! Maman, je suis revenu, il faut que tu comprennes. Tu sais, la vie que j’ai eue n’aurait jamais été la tienne. Je vois qu’ici rien n’a changé, ça se passe comme dans mes rêves. Toujours le vent, toujours les blés, toujours les pins, toujours la sève. Qu’enfin vienne le temps des pleurs, des retrouvailles, des pardons puis de l’oubli. Je suis malade et j’ai bien peur que ce soit là mes toutes dernières nuits. Maman, je suis revenu, mais la vie fait des siennes. Le temps de la trouver vois-tu, part sans qu’elle ne nous appartienne ! Retour au menu précèdent