LA TORDUE

le jeune homme et la mer

( Benoît Morel / Éric Philippon )
arr: Éric Philippon & Pierre Payan 

 Tiré de l'album "Le vent t'invite"



A (couazi) Cappela:

    Il avait pris la mer
    sur une coque de noix
    Son rafiot un vulgaire
    Bout d'bois

                         C
   Mais manque de bol Tonnerre,
C                       F       
   De Brest un coup d'tabac
G                   C
   Se lève dans les airs
C                        F
   Plein de grains et d'éclairs
           G
   De coup bas


C C
F G tout au long

   
   On pensa c'est sa der-
   Nière sortie à çuilà
   Et l'on ne s'étonna guère
   De ne le revoir pas.
   D'aucuns les quatre coins
   De l'horizon fouillèrent
   Mais l'pêcheur corps et biens
   Doit êt' six pieds sous mer.
   

   Mais l'on ne savait pas
   Et lui non plus d'ailleurs
   Qu'un peu plus loin qu'là-bas
   Les poissons ont un cœur
   Un cœur grand ça comme
   Qui bat au même endroit
   Que celui des hommes
   Et des chats.
   Loin d'êt' pourvu d'moustaches,
   C'est un genre de poisson
   Auquel on s'attache
   Sans faire de façons.
   Z'ont un grain dans la voix
   Qui vous colle le frisson
   Et des grains de beauté
   Qui vous collent au plafond
   Tellement qu'ils sont placés
   Là où c'est le plus rond.
   Les écailles, c'est seyant,
   Ça donne un air mutin
   S'dit l'gars en caressant
   Le palpitant dessein
   Plus jamais r'voir Ouessant
   Et demander sa main
   À cette belle enfant
   D'en avoir avec elle
   Autant comme autant
   Et vive la bagatelle
   Nos beaux jours sont devant
   
   Elle est sirène
   Que j'en suis roi. 


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